Pôle Environnement – Principe de ruralité
1ère partie

Le Centre de Guénouvry, du fait de son implantation en milieu rural, a toujours favorisé de multiples activités liées à la nature, à l’environnement, à l’intérieur comme à l’extérieur du Centre.

Depuis juin 2000, l’équipe a souhaité redonner plus de sens et d’unité à cette multiplicité d’activités. Une réorganisation est décidée autour d’un pôle « Environnement – Vie de la ferme » avec la nécessité pour l’enfant de se confronter tous les jours de la semaine à une réalité du centre (nourrir les animaux, arroser le jardin…).

Ce fonctionnement contribue à une structuration de l’espace (intérieur/extérieur) et du temps ( du rythme quotidien au rythme des saisons). Il favorise la « construction psychique » de l’enfant, éveille ses sens. L’enfant est ainsi inscrit dans de multiples cycles : cycle des saisons, cycle des naissances… Petit d’homme dans la complexité du monde. Par l’activité physique, l’enfant découvre son corps et ses possibilités à fournir un travail. C’est une contribution à l’émancipation de l’individu, tout en le reliant à la terre dans sa globalité.

Par les soins qu’il prodigue, par l’attention qu’il porte à l’autre, végétal ou animal, l’enfant, par une petite porte ouverte sur le jardin « se risque à vivre ».

 

Le jardin et le potager

Les chevaux et la chèvre
Le poulailler
L’activité « Explorateur »


Le jardin et le potager

Etre au jardin, travailler au jardin à Guénouvry, c’est d’abord permettre à l’enfant d’expérimenter (essayer, réussir, échouer, recommencer…), de vivre un rapport au végétal (légumes, fleurs, arbustes), au minéral (terre, sable, caillou), à l’air, à l’eau.

C’est également découvrir des outils, des gestes et un vocabulaire spécifique (couper, creuser, ratisser, arracher, cueillir, arroser, bêcher, biner, planter, semer, récolter,…).

Loin d’une dynamique de production, être au jardin, c’est poser un acte en surface, attendre avec un jeu du temps (celui qu’il fait et celui qui passe) un résultat plus ou moins rapide, plus ou moins satisfaisant, et pouvoir l’apprécier dans sa forme, sa couleur, son odeur,… être plus sensible, s’ouvrir à un rapport au « Beau ».

Janvier 2003

J.E.Batardière, M.Boucherie, G.Courant, I.Trojan

Pôle Environnement (2ème partie)

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